jeudi 24 février 2011
Brun, la couleur de l'amour.
J'ai rencontré Pierre, qui travaille devant chez moi. Il me dit qu'il s'appel Pierre, comme un caillou et que je dois mettre son nom dans mon coeur pour toujours. Il veut que je le ramène au Canada, où il pourrait trouver un travail mieu que le sien. On raconte ici que la vie est prospère aux Canada. Je discute un peu avec lui et je cherche à savoir pourquoi il pense qu'il serait plus heureux au Canada. C'est le pays de l'argent, voilà tout. Sa spécialité : réparateur de vélo! Et pourtant, il pensait que les canadiennes ne savaient pas faire du vélo. Sa volonté : faire de l'argent.
J'ai rencontré le jeune commerçant qui vends des bijoux et des savons au coin de la rue. Il veut m'épouser parce que je suis blanche et il veut venir au vivre au Canada. C'est son rêve. Et quand je lui demande ce qu'il va manger au Canada, il me regarde avec un air surpris... Je lui apprend qu'il n'y a pas de tô chez nous, mais plutôt de la poutine. Le poulet chez-nous, on l'achète tout cuit, on ne le tue pas. Il est presque dégoûté... je viens de péter sa bulle. Son rêve est foutu.
J'ai rencontré Kérré qui boit le Dolo au p'tit stand d'à côté. Il veut m'épouser parce que je suis riche... Il pense que je pourrai le faire vivre et lui pourrait me faire boire. Ok, ça me semble une proposition juste et équitable.... mais il a le double de mon âge et autant de dents dans la bouche que de sous dans ses poches... c'est à dire aucune. Je lui laisse 25 Francs pour le remercié de la calebasse que j'ai bu et lui dit qu'il faut m'inviter encore... mais que je ne pourrai pas le faire vivre longtemps, je retournerai au Canada chanter à tue tête du Bernard Adamus en prenant un coors ligth en après midi d'pluie, six packs de broue pour oublier que je m'ennuie....
Brun .... la couleur de l'amour....
Blanc.... la couleur de l'argent...
Mais c'est quand même bon pour le moral de se faire demander en mariage comme ça.
J'ai une copine qui a 28 ans et qui n'en revient pas que je ne soit pas encore mariée. Elle dit que je vais trouver l'amour un jour. Elle est marié et heureuse en ménage, parce que de toute façon, ce n'est pas possible de faire autrement... elle ne peut pas divorcer. Alors elle rigole quand je lui dis que chez nous c'est très fréquent.
Ma mère Africaine dit que l'amour c'est parreil partout dans le monde, il ne faut pas forcer les choses. Il faut prendre le temps de bien choisir la douce moitié qui partagera notre vie. Elle va prier pour que je trouve l'amour, parce qu'elle souhaite que je l'invite à mon mariage au Canada...
C'est ben pour dire, tout ce que tout le monde veut en bout de ligne... c'est venir au Canada. Faite le ménage, on va avoir de la visite !
Message aux enfants
Au début de sa vie, le bébé est si petit, on le croirait irréel. Les mamans attachent leur bébé à leur dos avec un grand tissus. Il est attaché bien serré. Quand on rencontre une maman qui porte ainsi son enfant, on en voit que les pieds du petit qui dépasse sur les hanches de sa mère. C'est la meilleure place à être quand on est bébé en Afrique, du moins j'imagine, parce que il est toujours là le bébé, même quand la maman va à moto, à vélo, même à la discothèque. L'enfant est ainsi porté jusqu'à ce qu'il soit assez grand pour marcher. J'ai vu une femme qui portait des jumelles, deux jolies fillettes aux tresses colorés sur son dos... t'imagine !?!?
Quoi qu'il en soit, les enfants africain sont le rayon de soleil de toute mes journées. Leur salutations, leur sourire, leurs pieds nus, leur curiosité face aux blancs me touche à chaque fois et me touchera toujours. J'adore jouer avec eux en toute simplicité, sans pouvoir se parler ou se comprendre, on arrive toujours à avoir un plaisir fou. Je leur ai appris à salut autrement, on tape dans la main et on montre le pouce comme pour dire GOOD! Maintenant, les enfants qui me voient dans la rue et qui me reconnaissent me font ce signe! Je crois que j'ai une centaine de nouveaux amis entre 3 et 15 ans et j'en suis ravie.
Le soir, quand je me couche, c'est comme dans un lit de princesse... tu sais Jasmine, tu en avais une qui ressemblait à ça. Y' a un filet qui recouvre complètement mon lit ... mais pas parce que je suis une princesse, mais c'est plutôt pour me protéger des moustiques qui pourraient me piquer et me rendre malade. Tu sais, il y a beaucoup de maladies ici. La vie n'est pas toujours facile en Afrique... mais deux choses sont certaines, c'est que demain, il fera encore soleil et que je retrouverai le sourire d'un millions d'enfants dans les rues de Manga.
Je vous envoie plein de soleil de l'Afrique et je ne manquerai pas de photographier tous les éléphants que je verrai. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à les écrire ici. Je me ferai un plaisir fou à y répondre. Je vous adore !
jeudi 17 février 2011
Le fond du pot de beurre de peannut
La vie est comme une boite de chocolat disait Forest Gump... moi je dirais plutôt que c'est comme un pot de beurre de peannut. C'est en grattant le fond ce matin que j'ai pu élaborer cette théorie que je vous livre maintenant.
On oublie trop souvent que la vie est simple et remplie de bonne choses. La vie peut s'étendre...(sur une tranche de pain.... ça fait une tranche de vie !) et durer longtemps si on y prends soins. On n'en a juste une (j'avais seulement un pot de beurre de peannut) et c'est si bon de la retrouver chaque matin! En Afrique, on ne souhaite pas bonne nuit, on espère que Dieu nous accorde un autre jour, c'est vous dire comme on est heureux de se réveiller chaque matin que Dieu nous accorde. C'est en me rendant au fond de mon pot que j'ai senti qu'il allait me manquer. J'ai donc décider de ne pas attendre le fond de ma vie pour en profiter. Je vais continuer d'aller au fond des choses pour les comprendre et les accepter. En grattant le fond de mon pot de beurre de peannut ce matin, j'en ai retiré le meilleur! J'espère en arriver à la même chose avec la vie. Mais je trouve le beurre de peannut trop épais... moi je ne veux pas d'une vie épaisse... mais légère et sucrée. Il faut aussi savoir s'entourrer, le pain et le café avec le beurre de peannut ont leur importance... Le pain au levain de la pétrie me manque, et mon expresso aussi. Ici c'est du nestcafé instantané. C'est ben pour dire... chez nous c'est ma place pour faire ma vie, c'est là que le beurre de peannut est le meilleur! A tous ceux qui ont parié que je ramènerais un p'tit Africain.... eh bien vous vous trompez! Vous me devez un pot de beurre de peannut... parce que mes amis, mes amours sont en Gaspésie... et me manque déjà, tout comme mon beurre de peannut va me manquer.
LES CINQS SENS DE L'AFRIQUE
Il est 5h00 du matin, l’éveil des sens commence. On appel à la foi. La mosquée fait entendre sa prière, les musulmans posent le front au sol. L’église catholique fait tinter ses cloches pour rappeler que Dieu est grand. Et le coq chante, une fois, deux fois, trois fois, pis encore et encore… parce que y’en a des dizaines et des dizaines de coq… on ne viendra pas à bout de tous les manger alors ils chantent ! C’est déjà le matin, j’ai pourtant l’impression que la musique qui résonnait sur mon toit de taule cette nuit vient tout juste d’arrêter. Quand le soir s’achève, l’aurore se lève. Au loin, quelqu’un écoute une radio juste assez fort pour que je ne puisse reconnaître les mots. J’entends ma Mama Africaine brasser vigoureusement le Tô (plat typique) et puis un chien jape et un autre lui répond. Manga s’éveille dans mes oreilles.
J’ouvre ma porte pour laisser entrer la lumière du jour. Ce jour qui prend toujours du temps à se lever offre une lumière incertaine, pleuvra-t-il ? Devant ma porte un arbre à fruit dont j’oublie toujours le nom m’offre un peu plus de couleurs de jour en jour. Un fruit vert est devenu rouge, le soleil à fait œuvre. L’Afrique offre tant beautés mais les sols aride de Manga et le temps sec recouvre tout d’une poussière rouge. Une ville où il n’y a pas de collecte de déchets propose un paysage de dépotoir. Un milieu de vie insalubre où il devient primordial de regarder où on pose le pied. Mes yeux s’ouvrent sur le jour, mais cherchent le sourire chaleureux d’un habitant de ma cours. La beauté des gens est pure. Vêtus de ses plus beaux habits, cette dame déambule dans le vilage portant sur sa tête son gagne pain. Elle a la tête haute et le dos bien droit. Couleurs chaudes pour la saison, un peu de brillance, quelques broderies et bien sûre, une chevelure sans faux plis. L’Afrique offre à mes yeux ses beautés.
Les enfants éveillent mon sens du touché. Je suis pour eux une curiosité, cette curiosité qu’il faut toucher pour y croire. Ils se dirigent vers nous en tendant la main. Ce n’est ni une bonne poignée de main qui se veut une bonne salutation, ni un touché trop curieux, on nous serre la main, voilà tout. Pourtant ici, les amoureux ne marchent jamais mains dans la main, jamais on ne s’embrasse, très peu on touche les gens. Mais les enfants des rues de Manga éveillent mon sens du touché.
Mon odorat est réveillé par le marché. Je découvre des odeurs qui jusqu’à maintenant m’étaient inconnues mais qui maintenant me rappelleront l’Afrique. Une odeur de mil qui fermente pour le dolo, boisson enivrante, odeur interdite. L’odeur de la viande qu’on cuit sur la braise, poissons frits, arachides pilées. Les légumes frais du marché, récolte d’un travail laborieux d’une trentaine de femmes aux champs. Odeur d’oignon, parfum d’épices, arôme du soumbala, le sentez vous que ça sent bon ?
Ces odeurs toujours liés aux goûts. Ici, tout se mange, rien ne se perd. Les goûts se suivent et se ressemblent tous. L’Afrique goûte bon à toutes les sauces. Sauce tomates, sauce arachides, sauce poisson. Le tô qui ne goûte rien ou le piment qui sait se faire remarquer. Le goût réconfortant de quelque chose de chez nous, les goûts qui nous font virer de bord ou ceux pour lesquels ont laisserait notre dernier franc… des pringles (c’est les seuls chips qu’on trouve ici). Le goût amer de devoir encore manger du riz sauce… ou encore, le goût de revenez-y quand on ne sait pas c’qu’on mange. Le goût d’en ouvrir une autre quand on touche le fond d’une Brakina (bière d’ici). Tous les goûts sont dans la nature. Ici la nature est épicée dans les tons de rouge.
L’Afrique éveil mes sens, l’Afrique réveille mon sens.
Quand le soir venu je m’endors sur le rythme de la fiesta d’à côté, je sais que je vais rêver du Québec. Mais quand le coq se remettra à chanter, je me souviendrai que je suis en Afrique en train de sentir l’expérience, de toucher le bout du monde, de voir un autre pays, d’entendre un autre rythme, de goûter à la vie !
En voulez vous une bouchée ?
lundi 14 février 2011
Le temps Africain
J'ai encore ajouté des photos... certaines en doubles me direz vous... mais bon. Nous avons gravit le pic du Naori...ma foi ! quel pic! Jamais j'aurais pensé y arriver. Ce fût un grand moment de fièrté pour moi. J'ai réussis! Je vous raconterai... ben quoi, faut bien que je me garde quelques histoires à raconter, je ne suis pas qu'écriveuse... je suis conteuse !
Je vous adore tant, il me fait du bien de vous lire!
Je pense à vous.
jeudi 10 février 2011
les relations interculturelles
Mais les burkinabès sont en colères de voir ainsi un pays qui n'arrive pas à régler ses conflits. Il n'y a pas de problème ici... il n'y a jamais de problème, que des solutions.
J'ai fais ma première vrai négociation africaine aujourd'hui. Il n'y a toujours pas de problème. Il faut négocier, c'est démontrer qu'on prend le temps d'entrer en relation. C'est bien différent, mais vous savez que ce n'est pas la seule chose qui est différente. Je me suis donc assise avec le gars qui fait imprimer les t-shirts, et on a négocié. En tout nous avons discuté une heure, mais la dessus nous avons parlé que quelques minutes de son prix pour les chandails. Il m'a parlé de sa famille, de son passe temps, de sa famine et de sa perception du temps.
Il me dit : "Si je dois mourir demain, c'est trop rapide... je n'ai pas assez de temps. Mais si on doit me donner la richesse demain, c'est trop long, je veux l'argent maintenant, tout de suite !"
-Je comprends, que je lui répond, la vie est courte, mais c'est long des ti-bouttes.
Et il se mets à rire et me tape dans la main en claquant des doigts; marché conclut sur une phrase célèbre des colocs.
Je suis aussi passé par le marché, là où les femmes vendent le blé, les arachides et autres victuailles. Il y a beaucoup de monde. Des gens circulent sans trop regarder où ils vont. Laura m'avait prévenue; les gens vont me bousculer me dit-elle. Elle me tient la main. Elle n'a que 9 ans et elle veille sur moi, je suis SA NASSARA, sa blanche. C'est une drôle de sensation. Je suis toujours avec elle. Elle me fait beaucoup penser aux enfants de chez moi, tant pis tellement que j'ai l'impression d'avoir oublié que sa peau est noire, que sa réalité est dure. Ce matin, je me lavais à la mitaine et au sceau, elle est venue pour m'aider. Elle veut toujours m'aider, elle l'enfant, moi l'adulte. C'est vraiment spéciale comme sensation. Nous avons une belle amitié et de belles discussions.
Je crois avoir réussis à ajouter des photos. Je crois qu'il sera difficile d'envoyer des cartes postales, la poste n'est jamais ouverte. Mais je vous rapporte plein de photos, j'en ferai une exposition.
Au plaisir de lire vos commentaires !
Message à Dieu
« Gens du pays, c’est votre tour de vous laisser parler d’amour. »
mardi 8 février 2011
Bonne fête à l'Africaine
Nous avons fêté ça hier soir! c'est bien la première fois que je mange dehors pour ma fête!!!
Juste un petit mot pour vous dire merci d'avoir pensé à moi.
Nous avons mangé un coq qui nous avait été offert par un chef de village. On s'était un peu attaché à lui... le coq, pas le chef... mais fallait bien le manger puisqu'il s'était privé pour nous... le chef là... pas le coq... hé on n'a pas mangé le chef, on a mangé le coq que le chef lui n'a pas mangé!!! Vous suivez ?
Ce week end, nous jouons les touristes. Je vais essayer de vous écrire avant et après, mais c'est pas si évident. Je suis contente de vous faire voyager par mes histoires. J'en ai écris une toute spéciale pour les enfants dans mon journal... je vous l'écrit très bientôt.
Merci encore pour vos voeux! Je pense à vous.
Pouriam !!
samedi 5 février 2011
La route est longue pour venir au bout du monde
Parce qu'une image vaut mille mots !
On adore faire la route. Toutes assises dans un camion qui ne ressemblen en rien à ce qu'on connait nous avons toute de la musique québécoise dans les oreilles. On ne se parle pas, on regarde les Baobabs gigantesques qui décorent notre paysage, ce paysage qui défile si vite sous nos yeux encore ébahies par un nouveau pays. On peut dire qu'on a la poudre aux yeux, ou plutôt la poussière! Oh oui, le sable des îles de la madeleine n'a rien a voir avec le sable de l'Afrique. Les jours de grands vents, il ne faut pas faire la lessive parce que les habits seront encore plus poussièreux. Mais ce matin j'ai fais ma lessive en écoutant Damien Robitaille. C'est une enfant de 9 ans qui m'a montré comment faire la lessive. On aura tout vu!
Le travail se fait lentement, à un rythme Africain. La différence culturel nous oblige à répéter souvent les mêmes choses. Et il ne faut pas oublier qu'on fait la sieste de 12h à 15h... et elle est bien appréciée. Nous sommes là pour travailler en environnement, il y a du boulot! On trouve des sacs de plastique partout, ici on les appel les sachets. Laura dit que les sachets noirs c'est la maladie. Elle récupère très bien les sachets. Avec les petits sacs qu'elle attache les uns aux autres, elle se fait des cordes pour danser. Avec les sachets dans lesquels nous buvons notre eau potable, elle plante des arbres, elle dit que je pourrai les apporter au Canada et manger les fruits si je sais bien m'en occuper. Elle s'en occupe très bien puisqu'un grand citronnier pousse dans la cour et c'est elle qui l'a planté. Ce matin, en allant chercher le pain, Laura n'a pas prit de sachet. Déjà des choses changent! En visitant un jardin communautaire, j'ai pris conscience que le grand drame de l'Afrique, c'est l'absence d'eau ! Si on pouvait envoyer toute l'eau gaspillée du Québec en Afrique, il n'y aurait plus de pauvreté ici. J'ai déjà mis quelqu'un la dessus, on réfléchit à un système de pipeline... si vous avez des idées, dites les moi. Les Africains eux ont remis ça entre les mains de Dieu puisque Dieu est grand ! Moi je me sens bien petite aux côtés de Dieu.
jeudi 3 février 2011
Un voyage au bout de l'enfant
On découvre la capitale, Ouagua, à bord d'une mini van. Un tourbouillon urbain, un trafic à la fois étourdissant et élégant. Ces femmes qui chevauchent les motos au dos droit et à la tête bien haute porte sur leur dos un enfant qui ne saurait trouver meilleure place. Mobilette, vélo, camion, 4x4 tricottent serré pour partager la route. Même les ânes, à leur rythme, suivent le trafic. C'est incroyable, des bruits, des odeurs inconnus nous surprennent. Je suis étrangère à l'étranger; c'est étrange comme sensation. Il faut quitter la ville... vous le savez, moi la ville je n'aime pas et c'est pas en Afrique que ça va changer.
Arriver à Manga, mon village d'acceuil de 14 milles habitants, je me sens un peu plus dans mon élément, je suis bien. J'écris dans mon journal avec Karkaw dans les oreilles pour ne pas entendre la tv de la chambre d'à côté. Nous sommes à l'auberge de l'amitié et je pense à mes amis. La route qui nous a menée là vraiment magnifique. J'ai pensé a vous. J'aurais aimé que vous puissiez voir ces arbres magnifiques. J'aurais aimé que vous sentiez cee que c'est quand les vendeurs ittinérants s'approchent pour vendre des trucs, et qu'on n'y comprends rien. Je ne trouverai jamais les mots pour vous faire comprendre ce que c'est mais je vous raconterai.
Et les enfants, qui courrent derrière le camion en criant "Nassara" (les blancs) ... quoi dire de ces enfants ? Vous savez à quel point j'aime les enfants, ici je suis servie!!! Tous viennent nous serrer la main, c'est la politesse. Les salutations ont une grande importance. J'adore faire rire les enfants. je leur apprends les salutations du Québec, on se tape dans les mains et on fait super avec les pouces. Les enfants me voient venir de loin et me courrent après. Je fais des grimaces, je danse dans la rue. Ah oui Marco, le stress est tombé, je crois qu'il est tombé dans l'avion, la 2ième fois qu'on a décollé, ou plutôt... quand le film a commencé. Je me sens bien et j'en profite pleinnement.
Je connais maintenant ma famille, c'est les Boudha. Il y a Maman qui rit toujours et qui veut me faire travailler, il y a Papa qui passe ses journées assis le long du chemin et regarde les gens aui passent en sirottant une tite bière. Y'a Lauraine qui a 9 ans. Je lui ai donné une lettre d'une élèeve de ta classe Madame Agathe, parce qu'elle aimerait tant venir voir le canada. Y'a aussi Karine qui a 14 ans et qui veut devenir architèque. Elle ets vraiment géniale. Elle va écrire une lettre aussi. Avec ma famille, y'a une aidante qui s'appel Sylvie, elle est serviable et souriante.
Il ne me reste pas beaucoup de temps, mais je reviendrai samedi pour mettre des photos ! Samedi c'est le moment de vérité de mes soeurs ! Ecoutez le pour moi !
Je suis heureuse et tout va tellement bien! soyez heureux aussi !
J'adore vous lire.